Les Acadiens vivent à l’Est du Canada, dans un territoire un peu flou nommé l’Acadie. Ils forment un groupe linguistique différent des Québécois et des autres francophones canadiens. En effet, l’accent acadien comporte des particularités qu’on ne trouve pas dans le français québécois. Pour célébrer la fête des Acadiens, qui a lieu le 15 août, on regarde ce qui arrive quand une Québécoise essaie de parler en acadien… Est-ce que maprofdefrançais arrivera à imiter l’accent acadien? Est-ce qu’elle pourra comprendre les expressions acadiennes?
Pourquoi c’est difficile d’imiter un accent?
Imiter n’importe quel accent qui comporte des sons étrangers à notre langue maternelle peut s’avérer assez difficile. Le français acadien possède des sons, une intonation et un rythme différents du québécois, ce qui me complique vraiment la tâche quand j’essaie de reproduire les phrases de mon ami. Si le sujet vous intéresse, ne manquez pas cette capsule qui explique pourquoi c’est difficile d’imiter l’accent québécois.
Vocabulaire acadien
emplâtre : maladroit
débarque : une chute, le fait de tomber et de se faire mal. S’utilise aussi au Québec.
vi : participe passé de vivre, qui veut ici dire « survivre ».
être à bas : être mal en point
échine : le dos
les pieds me nuisiont itou : les pieds aussi me faisaient mal
suffi que : exprime la cause, équivalent de puisque.
frotteux : chiropraticien
drès que : dès que
aviser : repérer, remarquer
louter : ôter, enlever
mon linge : mes vêtements. S’utilise aussi au Québec
s’élonger : s’allonger
quitter : laisser
mes hardes : mes vêtements
haler : tirer
maganer : endommager, mettre en mauvais état. S’utilise aussi au Québec.
la rate d’échine : la colonne vertébrale
radorser : redresser
le train : le bruit. S’utilise aussi au Québec, surtout dans l’expression « mener du train », qui signifie faire du bruit.
faire zire : provoquer le dégoût
zirable : dégoûtant
zireux : dédaigneux, qui est facilement dégoûté
pantoute : contraction de « pas en tout » = pas du tout. S’utilise aussi au Québec.