Que disent les Québécois quand ils se font mal?
Bien qu’au Québec, on comprenne les aïe! et les zut! du français international, ce n’est pas ce que la majorité dirait spontanément en se faisant mal ou en se trompant. Plus naturellement, les Québécois diront “outch!” ou “ayoye!” en se cognant l’orteil au coin du lit. Et ils pourraient même rajouter un de nos fameux sacres!
Cette semaine, je vous enseigne une quinzaine de bruits, d’interjections et d’expressions québécoises que les Québécois utilisent au quotidien pour exprimer la douleur, l’hésitation, l’impatience, etc.
Que veut dire AYOYE en québécois?
Cette interjection québécoise sert à exprimer la douleur, l’étonnement ou l’incrédulité :
« Ayoye! J’me suis cogné le coude su’ l’coin du mur! »
« Tes parents se séparent? Ayoye! J’m’attendais pas à ça! »
« Ayoye! J’en r’viens pas qu’y te l’ait pas dit! »
Que veut dire OUPELAILLE?
Au Québec, c’est une interjection utilisée pour exprimer la surprise, surtout si elle entraîne une conséquence fâcheuse, quand quelqu’un se trompe ou fait une gaffe. On peut d’ailleurs l’écrire “oupelaye” ou “oupelaïe”.
Interjections québécoises expliquées
Euh… : son très neutre, visage relâché, qui exprime l’hésitation.
Pfrfrfr / pffff! : expiration longue, avec ou sans vibration des lèvres, qui exprime le découragement ou l’indécision.
Pppp! : petit bruit plus sec à utiliser quand on ne sait pas.
Outch! / Ow! : interjection empruntée à l’anglais pour exprimer la douleur.
Ayoye! : interjection typiquement québécois pour exprimer la douleur.
Ayoye donc! : En ajoutant le « donc », on augmente l’intensité de l’expression ou on y ajoute une nuance de surprise.
Meinh! : bruit rappelant le mugissement d’une vache pour exprimer l’incrédulité.
Oups! / woups! : quand on fait une gaffe ou une maladresse, pour exprimer un regret ou lorsqu’on se trompe.
Oupelaille! : interjection typiquement québécoise avec un usage très semblable à celui du oups! On l’utilise quand on est surpris ou qu’on a fait une maladresse ou une gaffe.